Miyazaki Hayao, "Nausicaä : de la vallée du vent" (7 vols), Glénat, 2009-2011, 18.00 CHF/volume
Le nouveau bulletin de Noël est arrivé!
Dans un futur lointain, la surface terrestre est presque entièrement recouverte par la Mer de la Décomposition. Cette gigantesque forêt de champignons aux spores mortelles est apparue à la suite d’un conflit mondial qui a libéré d’immenses quantités de substances toxiques, anéanti les cités humaines et leurs technologies complexes. Les quelques clans d’humains qui vivent à ses abords ne peuvent y pénétrer que masqués. Dans la Vallée du Vent, une petite portion de terre relativement préservée, un peuple vit sobrement du travail de la terre et d’énergie éolienne. Lorsque les empires dork et tolmèques entrent en guerre, l’unique vaisseau de la Vallée est réquisitionné et Nausicäa en prend les commandes. Elle s’engage alors dans une grande odyssée au cours de laquelle elle laissera s’exprimer ses dons naturels. Capable de communication avec tous les êtres vivants, elle est dotée d’une infinie empathie et d’un amour immense pour la vie sous toutes ses formes. Guidée par ce cœur courageux, elle s’efforcera de percer les mystères de la forêt. Cette quête la mènera à remonter jusqu’à un héritage de l’ancien monde, source encore des systèmes de castes et de guerres de pouvoir.
Ce manga déroule un récit bien plus complexe que celui de l’animé du même nom qu’en a tiré Miyazaki. En sept volumes dessinés dans les années 80, il y développe des thèmes profondément humanistes, sorte de fable post-apocalyptique et écologiste, une oeuvre déjà aussi aboutie et mature que ses films postérieurs. DH