Pénélope Bagieu, Culottées 1

Gallimard, Paris, 2016, 141 pages, 28.50 On se souvient de Pénélope
Gallimard, Paris, 2016, 141 pages, 28.50
On se souvient de Pénélope Bagieu qui racontait les histoires de Joséphine dans le Femina, il y a quelques années. Il y avait donc de quoi partir avec quelques préjugés assez peu sympathiques. Qu’à cela ne tienne, ces idées reçues se sont vite éteintes devant un ouvrage érudit et plein d’humour. De Agnodice, Gynécologue dans l’Antiquité à Tove Jansson, Peintre, créatrice de trolls en passant par Nzinga, Reine du Ndongo et du Matamba à Annette Kellerman, Sirène, Pénélope Bagieu, non contente de nous faire voyager à travers le monde et l’histoire, dresse des portraits de femmes illustres dont toutes ont connu un destin exceptionnel, parfois tragique et toujours semé d’embûches, mais aussi heureux, le plus souvent. Pur hymne au girl power, la force de ces femmes est inspirante et nous montre bien qu’à toutes les époques et sur les cinq continents, moyennant l’ingéniosité et la poigne, on pouvait arriver à tout. MR